Mercredi 6 février 3 06 /02 /Fév 16:41
j'arrive dans cette rue, je suis anxieux, peut être que je ne trouverai que porte close, peut être qu'elle ne sera pas là...
Je ne frappe pas...et je fais jouer la clé dans la serrure...j'entre et fébrilement je referme la porte, dépose la clé...avance vers les lueurs des marches, je retire mes chaussures pour feutrer mon déplacement...pas à pas je souffle chaque bougies comme pour refermer le chemin derrière moi, non retour, il faut avancer malgré le rythme de mon coeur qui bat la chamade dans ma poitrine...je pousse une dernière porte entrebâillée et je me concentre sur la dernière lueur de la pièce...sans mot dire et sans me dévêtir j'avance vers la lumière et je retire ma montre comme demandé...je découvre et ressens les paroles d'une chanson. De derrière je t'entends approcher et tu éteins la dernière lueur...le noir joue enfin son rôle de façon absolue nous mettant à égalité. Des geste doux m'invites à retirer mon cuir en le faisant glisser de mes épaules, telle une poupée je me laisse faire. ton parfum subtilement vaporisé enrobe l'atmosphère
Lentement tu glisses autour de moi pour te lover dans mes bras, nous échangeons ce baiser si fragile, si désiré que le silence se tait à son tour...tu es fiévreuse, et j'ai besoin d'un autre baisé pour reprendre pied à la réalité, tu glisses tes mains à ma nuque en les croisant.
Je ressens la finesse de ton déshabillé qui se froisse sur ta peau provoquant ce bruit électrique. Mes mains glissent vers le creux de tes reins me laissant palper les attaches fines de tes dessous que tu as disposé à mon plaisir et à nos envies... me tournant le dos, le temps ralenti...se suspend..s'arrête...juste le moment subsiste. nos bras se croisent l'un dans l'autre enveloppant ta poitrine soyeuse dans la parenthèse qu'ils forment.
La mélodie du rythme de nos coeurs nous balance. Je respire tes cheveux et mes mains  me chatouillent déjà de désir.
Tu léves tes bras pour attraper ma tête par dessus la tienne laissant ta poitrine libre à l'exploration de mes mains qui ne tardent pas à te plaquer contre moi, augmentant la pression de ta croupe à ma taille. La chaleur provoquée par cette évènement me rend allergique à ma chemise doublée à faux col grise...Dans cette obscurité tu m'aides à combattre cette allergie frénétiquement profitant de l'occasion pour glisser tes mains sur mon torse, je ressens ta douceur immédiatement et je ne peux me retenir de plonger mes mains dans tes cheveux pour mieux diriger mes lèvres vers les tiennes.
Flottant sur la suspension du temps nous glissons comme la vague sur la plage et mourant dans son élan sur le sable fin, tu appuis ta tête sur l'oreiller et tu places tes bras au dessus de toi comme après une baignade rafraichissante.
je suis à tes cotés et je te regarde, la pénombre nous habille, nous enveloppe, nous habille, et je pince mes lévres de désir...ma main gauche titille ton téton droit, chassant le moindre signe de son effet, le doigt tourne lentement, puis coule à ton cou pour saisir la courbure de ton menton, contourner tes lèvres qui s'entrouvrent et finalement termine leur courses dans le creux de ton oreille en se guidant sur le lobe. bondissant sur cette accélération et cette élan mes lèvres plongent à nouveau vers les tiennes, et cette même main glisse sur l'étoffe satiné et se crispe sur ta cuisse t'invitant à chavirer ton corps vers le mien.
mon corps entier qui n'est plus recouvert que d'un boxer moulant ne peut cacher l'effet de la situation, et nos corps complètement en contact ne me laisse pas le choix autre que de découvrir le tien de ma main libre...l'étoffe qui t'habille se plaque au mien et je tremble comme un écolier devant l’examinateur pendant un orale...cherchant la craie dans la rainure de ton dos. Finalement pour soulager mon ignorance tu croises ta jambe au dessus des miennes. Alors comme je ne tiens plus cette pression je glisses comme le poisson entre les mains du pêcheur et te presse de mon corps sur le sable chaud.
la vague ne meurt pas toujours, souvent elle se relance et je me relance à la mer.Plaquant tes mains à nouveau au dessus de la tête, je te regarde à t'hypnotiser pour te figer dans cette position, me permettant de caresser ensuite ta poitrine à pleine main, délicatement, je détecte le massage qui la fera sortir de se déshabillé satiné et je me délecte à la pointe de la langue à rouler chaque téton qui semble frémir de froid...ce repas est délicieux, je ne sais pas m'arrêter de gouter l'excitation que cela provoque en toi et m'amuser de voir que tu es faible à mes caresses.
La pénombre devient claire et j’aperçois un foulard qui orne une chaise prés du berceau de nos envies. Dés qu'il atterri entre mes doigts, comme une élève obéissante tu me présentes tes mains que je croise dans ce ruban satiné et délicat, et tel un cadeau je referme la boucle sans froisser...tu abdiques à la fatalité de mes envies, lorsque je disparais à ta taille disparaissant dans la pénombre et me coinçant entre tes jambes gantés de bas de soie, je retrousse à peine ce déshabillé pour plonger dans la vague de satin de tes dessous.
Mes mains restaient en surface ne cessent de torturer tes tétons entre les doigts, délicatement à la limite entre la douceur et la pincette sans jamais y arriver.
puis une main reste et l'autre s’évanouit à tes cuisses pour guider mes lévres à travers le raffinement des étoffes, déjà celle ci s'était égarées sur la couture de tes bas délicatement tendu par la pince qui le retient prisonnier. alors mes doigts aveuglent dessine la dentelle soyeuse de ta culotte satiné qui prend l'humidité de la vague de sensation...et écartant le dernier barrage de tissus qui imprime ton désir et tes levres telle un abricot dans le tissus...j'ai envie de gouter ce fruit...et ta respiration que je capte par ma main restée sur tes seins se creuse...tu bascule comme le navire prend l'eau. l'océan se retourne, et tu te noies dans la douceur, retenant ton souffle bouche ouverte entre les vagues, tu repars en apnée à chaque baisé sur tes lèvres et ressentant cette explosion gonfler en toi, j'appliqe mes levres entièrement sur le fruit défendu et goute le nectar....tu cherches à te débattre entre les vagues car il est difficile de nager les mains liées mais le lien tient...et tu coules quand mes mains se regroupent à tes seins en titillant en rithme donné par la découverte de ma langue et de la source de tes souffrances. Dans un dernier espoir tu serres les dents, calle la glote puis tu souffles te toute tes forces comme le nageur dans la vague reprend son souffle mais la vague s'engouffre dans ton bas ventre, remonte dans ton dos, gonle ta poitrine et explose dans ta tête.
ta glotte ne se maintient pas et le cri de l'explosion surgit...tes forces t'abandonnent...comme la vague qui se retire de la plage...je suspends un instant le temps...avant te recommencer mon application car le fruit est resté gonflé de désir et j'ai encore soif de ton nectar...
quand tu reprends enfin ton souffle de cette deuxieme attaque, je suis prés de toi, je te regarde bronzer sur la plage de nos désirs. tu es belle, rouge de plaisir, tu me tends tes mains pour te libérer un instant car tu veux me serrer contre toi, et j'ai besoin de sentir tes mains chasser les grains de sable que les vagues ont déposés sur ma peau...
je caresse tes cheveux et les courbes que tu m'offres.
Tu parcours mon torses en regardant mon âme à la recherche de cette lueur et tout en l'observant tu diriges ta main vers mon boxer qui commence à avoir du mal à contenir l'excitation que tu provoques en moi...
Par toutenfantasme.over-blog.com
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